« Mon visage d’insomnie » aux Éditions Espaces 34

 

La pièce est lauréate des Journées de de Lyon des Auteurs de théâtre 2021, présentés du 4 au 14 mai 2022 (dans le cadre des CONTEMPORAINES au TNP), Théâtre National Populaire — Villeurbanne.


La pièce a reçu l’aide à la création d’Artcena au printemps 2021.


Pièce recommandée par le comité de lecture de Eurodram 2022.


Pièce lauréate pour le XXe Prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public 2023, sélection 3e/2e.


Pièce sélectionnée pour le Prix Sony Labou Tansi des lycéen·ne·s 2024.


Pièce nominée pour le Grand Prix de littérature Dramatique 2023, remis mi-octobre.

 

Dans Mon visage d’insomnie, il y a un petit village au bord de la mer, des plages immenses frappées par le vent.

Il y a un centre d’accueil pour mineurs non accompagnés.

Il y a Harouna, 16 ans, persuadé que les retraités du village veulent le tuer.

Il y a Élise, éducatrice de 25 ans, plongée dans un profond sentiment d’impuissance face à une société qu’elle déteste.

Et il y a cet homme d’une cinquantaine d’années, étrange et intempestif.

Dans Mon visage d’insomnie, il y a l’indistinction entre réalité et fiction.

Il y a la peur et la paranoïa.

Il y a des cerveaux malades qui tournent sur eux-mêmes comme des scorpions pris au piège dans un cercle de feu.

Tout paraît assez normal dans Mon visage d’insomnie, puis, progressivement, on bascule dans l’horreur.

Dans Mon visage d’insomnie, il y a H.P Lovecraft, Stephen King, Shirley Jackson, la comtesse sanglante d’Alejandra Pizarnik, l’université inconnue de Roberto Bolaño, le théâtre de Lluïsa Cunillé, la campagne de Martin Crimp, les films de Ari Aster, Robert Eggers, Jordan Peele.

Il y a aussi le fantôme du poète surréaliste Stanislas Rodanski, son refus radical, jusqu’à la psychose, de l’identité et du jeu social.

Et puis il y a les ami.e.s :

Vincent Garanger qui m’a commandé le texte que je voulais précisément écrire et qui l’a superbement mis en scène, l’équipe du Théâtre de l’Éphémère du Mans et en particulier Didier Lastère qui a créé le rôle de l’homme, la bibliothèque Armand Gatti de la Seyne sur mer et les belles rencontres faites là-bas avec Hélène Megy, Cyrille Elslander, Shana Lellouch et Thomas Cuevas, et enfin et toujours les sublimes Pierre Morice, Pauline Sales, Julie Aminthe, Amaury Ballet, Caroline Gonin, Cécile Gallet, Pascal et Emma Banning, Myriam Boudenia, ,grâce à qui j’ai pu trouver le sens et la joie de poursuivre vaille que vaille et malgré tout cette drôle de manie d’écrire pour le théâtre.

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