Ouvrage publié avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée et des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre.
- La pièce est lauréate des Journées de de Lyon des Auteurs de théâtre 2021.
- La pièce a reçu l’aide à la création d’Artcena au printemps 2021.
- Pièce recommandée par le comité de lecture de Eurodram 2022.
Dans Mon visage d’insomnie, il y a un petit village au bord de la mer, des plages immenses frappées par le vent.
Il y a un centre d’accueil pour mineurs non accompagnés.
Il y a Harouna, 16 ans, persuadé que les retraités du village veulent le tuer.
Il y a Élise, éducatrice de 25 ans, plongée dans un profond sentiment d’impuissance face à une société qu’elle déteste.
Et il y a cet homme d’une cinquantaine d’années, étrange et intempestif.
Dans Mon visage d’insomnie, il y a l’indistinction entre réalité et fiction.
Il y a la peur et la paranoïa.
Il y a des cerveaux malades qui tournent sur eux-mêmes comme des scorpions pris au piège dans un cercle de feu.
Tout paraît assez normal dans Mon visage d’insomnie, puis, progressivement, on bascule dans l’horreur.
Dans Mon visage d’insomnie, il y a H.P Lovecraft, Stephen King, Shirley Jackson, la comtesse sanglante d’Alejandra Pizarnik, l’université inconnue de Roberto Bolaño, le théâtre de Lluïsa Cunillé, la campagne de Martin Crimp, les films de Ari Aster, Robert Eggers, Jordan Peele.
Il y a aussi le fantôme du poète surréaliste Stanislas Rodanski, son refus radical, jusqu’à la psychose, de l’identité et du jeu social.
« Homme d’occasion
Orchidée pure
Dans la nuit de haine
Je suis la route confondue à la durée
Atteindre l’absolu
Quitter l’écran avant le jour…
Je fixe ma voie dans le verre
Je vois à travers et la fumée bleue aux dedans de soie
Mon visage d’insomnie »
Stanislas Rodanski
Requiem for me